Les tétranyques sont reconnus comme l'un des ravageurs les plus dangereux des plantes. Ce qu'ils perdent en taille, ils le gagnent en productivité, en voracité et en efficacité. Ils s'attaquent aux cultures potagères, aux plantes d'intérieur et aux jardins. Pour lutter contre tous les types de ravageurs, il est essentiel de connaître les signes caractéristiques d'une infestation et les méthodes de contrôle efficaces.
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Caractéristiques et particularités des tétranyques
Ce minuscule parasite, mesurant jusqu'à 1,1 mm de long, doit son nom à sa capacité à sécréter une substance qui durcit en fins filaments et s'enroule autour des plantes comme une toile d'araignée. À la loupe, on peut observer son corps ovale recouvert de soies et ses quatre paires de pattes. La couleur des tétranyques dépend de leur habitat. Ils peuvent être rouges, oranges, gris, brunâtres ou incolores (transparents), bien que le plus souvent ils présentent une teinte jaune-verdâtre qui leur sert de camouflage.
Les tétranyques sont classés à tort parmi les insectes. Or, les phytophages sont des arachnides, et donc des animaux.
L'une des principales caractéristiques des tétranyques est leur nature cosmopolite : on les trouve dans toutes les régions du monde, y compris en Antarctique. Ces petits parasites dangereux se reproduisent par ponte d'œufs : les œufs fécondés donnent naissance à des femelles, tandis que les œufs non fécondés donnent naissance à des mâles. Dans des conditions favorables (chaleur à partir de 25 °C et faible humidité), le parasite se reproduit continuellement. La larve sort de l'œuf après 3 jours et, après une semaine et plusieurs mues, elle devient un individu à part entière, prêt à se reproduire.
Le cycle de vie de cet insecte phytophage dure de 14 à 30 jours. Une femelle adulte pond 200 œufs, qui restent viables jusqu'à 5 ans. Si vous privez un acarien des conditions nécessaires à son alimentation et à sa reproduction, il entrera en diapause, une sorte d'animation suspendue. Les processus physiologiques seront ralentis de 3 à 4 fois, un facteur important à prendre en compte lors du choix des méthodes de lutte antiparasitaire.
Types d'acariens tétranyques
On dénombre plus de 1 270 espèces (95 genres) de ces ravageurs dans le monde. Onze d’entre elles sont les plus répandues.
Ordinaire
Sa particularité réside dans son régime omnivore. Ce parasite se dissimule et se camoufle efficacement grâce à sa coloration et sa taille discrètes (jusqu'à 0,4 mm). Il s'attaque aux plantes vertes durant leur période de croissance. Il s'installe dans le système racinaire et, en cas d'infestation importante, peut même atteindre les parties aériennes des tiges. À la fin de l'été, les femelles prennent une teinte brun rougeâtre, sans pour autant être plus visibles. Ce parasite cause des dommages aux plantes à tous les stades de son développement, à l'exception des œufs. Les cultures d'intérieur, de serre, de jardin et horticoles sont sensibles à l'infection : palmiers, agrumes, aubergines, œillets, roses, poivrons, concombres, chrysanthèmes, gerberas, fuchsias, sapins baumiers, ficus.

En raison de sa couleur terne, l'acarien tétranyque commun est difficile à repérer sur une plante infectée.
atlantique
Ces parasites sont capables de survivre et de se reproduire dans un sol humide et par forte humidité ambiante. Elles sont légèrement plus grandes que les poux communs : une femelle adulte mesure de 0,43 à 0,45 mm de long. Ce parasite est dangereux pour les légumes, les fruits, les baies, les fleurs ornementales et les cultures industrielles. Il peut endommager les plantes aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les agrumes et les fraises sont particulièrement sensibles à son infestation.
Cyclamen
Il affectionne les serres et les habitations. Il a besoin d'une forte humidité pour survivre. Lorsque l'air s'assèche, les mâles déplacent les larves (et parfois les femelles) vers des endroits plus sûrs sur les plantes. Il a des préférences alimentaires marquées, s'attaquant le plus souvent aux bourgeons et aux fleurs. À un stade avancé, des colonies peuvent également se développer sur la face supérieure des feuilles. L'acarien tétranyque du cyclamen est d'une couleur jaune-verdâtre terne et atteint à peine 0,2 mm de diamètre. Les grandes colonies sur les plantes ressemblent à une fine couche de poussière.
Ce parasite ne tolère pas la lumière vive. C'est un animal monophage, ce qui signifie qu'il se nourrit d'un seul type d'aliment. Pour l'infection, il sélectionne les plantes tubéreuses et à racines tubéreuses - cyclamens, pélargoniums, chrysanthèmes, balsamines, gloxinias et Saintpaulias.

Lorsque les tétranyques du cyclamen infestent les feuilles de la plante, celles-ci prennent un aspect poussiéreux.
Rouge
Ce parasite doit son nom à la coloration écarlate-pourpre des femelles. Les mâles présentent une coloration moins intense. L'acarien mesure 0,4 mm de long et 0,2 mm de large. Ce parasite est plus actif à des températures supérieures à 30°C, il ne vit donc pas en terrain découvert dans les régions septentrionales. Dans les régions froides, il cause des dégâts aux plantes de serre et d'intérieur, se nourrit d'aubergines, de pommes de terre, de tomates et d'agrumes, et affectionne particulièrement les orchidées, les azalées, les pommiers, les œillets, les camélias et les arums.
gaulois
L'activité nuisible de ce parasite entraîne la formation de galles caractéristiques sur les feuilles endommagées. Cette espèce possède un corps fusiforme mesurant jusqu'à 0,3 mm de long. Elle est dépourvue d'yeux et d'organes respiratoires.
On le trouve presque partout. Cet insecte phytophage se nourrit de toutes les plantes et est dangereux car il s'attaque même aux arbres et aux arbustes.
La structure des tétranyques gallicoles leur permet de transporter des virus et d'infecter les plantes avec d'autres maladies.

L'acarien gallicole laisse des lésions sous forme de gonflements sur les feuilles des plantes infestées.
Bulbeux (racine)
Particularités du parasite :
- la longueur du corps atteint 1,1 mm ;
- mène une vie active dans une large plage de températures - de 6 °C à 35 °C ; une température de 20 °C provoque l'apparition d'une nouvelle génération tous les 20 jours, et un réchauffement jusqu'à 25 °C - tous les dix jours ;
- Se nourrissant des tissus du bulbe ou de la tige de la plante, le ravageur les réduit en poussière ;
- Dans des conditions favorables, la femelle pond jusqu'à 300 œufs.
Ce ravageur s'attaque le plus souvent aux plantes à bulbes. Il est particulièrement dangereux pour les tulipes, les glaïeuls, les orchidées, les jacinthes, les amaryllis et les hippeastrums.
Si une colonie est menacée de famine, certains œufs éclosent et donnent naissance à des larves spécialisées. Ces larves recherchent de nouvelles colonies, n'ont pas besoin de nourriture et sont résistantes à la sécheresse, aux produits chimiques et aux radiations.
Aubépine
Une caractéristique distinctive de cette espèce est sa différence sexuelle marquée : les mâles mesurent 0,4 mm de long et sont de couleur vert foncé, tandis que le corps des femelles rouge foncé mesure 0,55 mm. En période de sécheresse, ce ravageur se reproduit en masse, enchevêtrant les feuilles et les branches des arbres.
L'acarien tétranyque de l'aubépine s'attaque le plus souvent aux arbres fruitiers à pépins et à noyau. On le trouve sur les pommiers, les poiriers, les cerisiers, les cerisiers doux, les pruniers, les prunelliers et les pêchers.
Trèfle
Cet acarien affectionne les céréales mais vit aussi sur les plantes d'intérieur. Il doit son nom à la couleur brun-verdâtre de son corps. Ses longues antennes et ses longues pattes lui confèrent une grande agilité. Parmi les plantes d'intérieur, l'abutilon, le ficus, le peperomia et le fusain du Japon sont les plus exposés au risque d'infestation par l'acarien tétranyque du trèfle.
Turkestan
Elle vit aux latitudes moyennes et nordiques. La femelle mesure 0,6 mm de long et possède un corps ovoïde. En période d'activité, le ravageur est vert, puis jaunit pendant sa période de dormance avant de devenir rouge. Elle se distingue par sa nature polyphage et son long cycle de vie, comparé aux autres espèces d'acariens tétranyques – jusqu'à 80 jours. Cet insecte phytophage a un régime alimentaire varié et non sélectif. Il parasite facilement les plantes ornementales en serres et en vérandas. En pleine terre, il s'attaque aux fruits à noyau et à pépins, et n'est pas insensible aux légumineuses, aux melons et aux légumes.

Durant l'hivernage, l'acarien tétranyque du Turkestan devient rouge, mais en se nourrissant, il devient de plus en plus vert.
Acarien plat du cactus (coléoptère plat)
Le diagnostic de ce parasite est particulièrement difficile en raison de sa caractéristique distinctive : il ne tisse pas de toile. Il est actif à des températures comprises entre 18 °C et 24 °C. Son corps ovoïde mesure 0,4 mm de long et est de couleur jaune brique. Cet acarien affectionne les plantes succulentes et les plantes d’intérieur exotiques, comme les agrumes et les cactus.
FAUX
En pleine terre, il vit exclusivement dans les régions tropicales chaudes. Sous des climats plus frais, on le trouve à l'intérieur (serres, chambres chaudes ou pièces). Il doit son nom au fait que, comme le coléoptère plat, il est incapable de tisser des toiles. Ces parasites se distinguent par leur taille de 0,3 mm et leur légèreté, ce qui leur permet de se propager même par les systèmes de ventilation.
Lorsque les agrumes sont endommagés, ils colonisent les zones déjà touchées par d'autres insectes. De ce fait, le faux tétranyque tisserand possède une capacité accrue à transmettre des maladies bactériennes et virales.
Il s'attaque principalement aux orchidées et aux agrumes. Il s'attaque également aux arbres fruitiers exotiques tels que le ramboutan, le durian, le fruit de la passion, le mangoustan et le papayer.
Signes d'infestation par les tétranyques.
Les phytophages n'ont pas besoin de conditions particulières pour se développer et se reproduire ; les plantes peuvent donc être infectées à tout moment. Pour lutter contre les tétranyques, il est important de reconnaître les premiers signes de la maladie.
Voies d'infection des plantes
Le plus souvent, les parasites se déplacent des plantes malades vers les plantes saines ou sont transportés par les courants d'air. Il est donc important d'être vigilant dans les cas suivants :
L’achat d’une nouvelle plante – l’achat en magasin ne garantit pas l’absence de parasites dangereux dans le sol ou à la surface de la fleur elle-même, qui apparaîtront avec le temps ;
rempotage ou fertilisation des plantes - la nouvelle terre peut contenir des œufs ou des larves de parasites, même si vous l'achetez dans un magasin spécialisé ;
- Le fait de déplacer les plantes à l'extérieur est une procédure utile qui augmente le risque d'infection par des parasites dangereux ;
Ventilation et aération optimales : s’il y a des espaces verts à proximité de la pièce, les tétranyques qui y vivent migrent vers les plantes d’intérieur.
Dans de plus rares cas, on peut accidentellement introduire un parasite chez soi en offrant un bouquet de fleurs ou en le portant sur ses vêtements.
Symptômes d'infestation parasitaire et dommages causés
Les signes d'infestation d'acariens tétranyques sur les plantes sont difficiles à détecter, car ils sont trop petits pour révéler immédiatement leur présence nuisible. Les principaux symptômes apparaissent à mesure que la maladie progresse :
Au stade initial, les marques du parasite apparaissent sous forme de minuscules points incolores et épars. Cela se produit car le parasite perfore le tissu foliaire, provoquant la nécrose de la surface à ces endroits. À mesure que la maladie progresse, les points s'accumulent et forment des taches impossibles à manquer.
En se nourrissant de la sève des feuilles, le phytophage excrète des excréments qui ressemblent à de petits grains noirs et s'en débarrassent facilement en les secouant.
- Le symptôme le plus évident est l'apparition de toiles. Très fines au début, elles s'épaississent à mesure que la colonie se développe. Si vous n'agissez pas immédiatement pour éliminer le parasite, la plante risque de mourir.
- Le stade final de l'infestation est caractérisé par des feuilles sèches et tombées, des bourgeons et des fleurs non viables, et une grande quantité de toiles avec des infestations d'acariens visibles.
Méthodes de lutte contre les tétranyques
On lutte contre les ravageurs à l'aide de méthodes traditionnelles, biologiques et chimiques. Il est conseillé de tester leur efficacité sur deux ou trois feuilles atteintes au préalable afin de minimiser les risques de dommages.
remèdes traditionnels
Leurs avantages incluent une action plus douce sur la plante et la personne qui s'en occupe. Cependant, leur inconvénient réside dans leur moindre efficacité. Les méthodes les plus efficaces, testées par des spécialistes des plantes, sont les suivantes :
- Arrosage à l'eau froide. Convient aux plantes résistantes aux variations de température. L'association d'une forte humidité et de basses températures est néfaste pour la plupart des tétranyques. Cette méthode ne garantit pas l'éradication complète de la colonie.
- Utilisez du gel vaisselle ou un shampoing pour animaux additionné de camomille persane (pyrèthre). Mélangez le produit avec de l'eau, fouettez jusqu'à obtention d'une mousse onctueuse, puis appliquez sur les zones affectées. Après 20 à 30 minutes, rincez abondamment à l'eau froide.
- Infusion de berce du Caucase. Les parties broyées sont moulues avec de l'eau à raison de 1 kg pour 10 litres, puis le liquide est extrait par pression. La matière végétale est ensuite diluée dans 15 litres d'eau. Après 12 heures, l'infusion est filtrée et mélangée à la solution précédemment obtenue. Le jus de berce du Caucase provoque des brûlures et des ampoules douloureuses sur la peau ; en cas de contact avec les yeux, il peut entraîner la cécité. Par conséquent, lors de sa manipulation, portez des gants imperméables (et non en tissu), des vêtements à manches longues, un pantalon et des lunettes de protection. Les outils servant à la cueillette et à la découpe des plantes sont soigneusement lavés après usage.
- Infusion de camomille persane (5 g) et savon vert (4 g). Mélangez les ingrédients et ajoutez-les à 1 litre d'eau. Vaporisez la plante avec la solution obtenue et rincez à l'eau tiède après 24 heures. Répétez l'opération jusqu'à élimination complète des parasites.
Pelures d'oignon (0,1 kg) et détergent (50 g). Faire infuser les pelures dans 5 litres d'eau tiède pendant 12 heures. Filtrer et ajouter le détergent, puis appliquer la préparation sur les plantes.
- Ail. Faites tremper 150 g d'ail écrasé dans un seau d'eau pendant 24 heures. Pulvérisez ensuite la solution sur les feuilles infectées. Placez les gousses hachées à proximité et recouvrez la plante d'un film plastique imperméable afin de créer un environnement hostile au parasite.
Feuilles de pissenlit fraîches. Utiliser 500 g pour 10 litres d'eau tiède. Laisser infuser 2 heures et consommer immédiatement.
- Savon de goudron (100 g). Dissoudre dans un seau d'eau. Pulvériser la solution obtenue sur les plantes 2 à 3 fois par semaine.
Les remèdes traditionnels offrent des résultats à court terme et nécessitent une répétition constante.
Méthodes biologiques
Pour lutter naturellement contre ce ravageur, on utilise des insectes acarophages prédateurs qui se nourrissent d'acariens. Les suivants sont les plus efficaces :
- nymphes ;
- Metaseiulus occidentalis est un acarien prédateur résistant aux pesticides ;
- phytoseiulus;
- Amblyseius (Californien ou Mackenzie).
La méthode biologique est sans danger pour les plantes, les animaux et les humains et se révèle très efficace. Son inconvénient est qu'elle ne peut être utilisée que sur des plantes cultivées en extérieur et à l'échelle industrielle.
traitement chimique
Les tétranyques étant des arachnides, la plupart des insecticides utilisés pour les tuer sont inefficaces contre eux. Les parasites dangereux sont détruits grâce à des préparations spéciales : les acaricides ou insectoacaricides. Selon leur mode d’action sur le corps du parasite, on les divise en intestinaux, de contact et systémiques.
Les produits chimiques utilisés pour lutter contre les tétranyques sont toxiques. Les acaricides, insectoacaricides et produits similaires ne peuvent être utilisés que dans le strict respect des instructions et des règles d'hygiène et de sécurité. Le traitement de la plante doit être effectué avec un équipement de protection individuelle, de préférence à l'extérieur. Après traitement, la plante doit être entreposée hors de portée des enfants et des animaux.

Lorsque vous manipulez des produits chimiques, vous devez porter des gants et un masque respiratoire.
L'équilibre optimal entre efficacité et sécurité d'utilisation a été démontré par des médicaments à base d'avermectine, de clofentézine et d'abamectine :
- Actofit. Appliquer uniquement par temps sec, clair et sans vent, à des températures supérieures à 18 °C. Son principe actif est l'avermectine C, une neurotoxine d'origine biologique très efficace. Elle paralyse la tique et entraîne sa mort. Un surdosage est sans danger pour la plante.
- Actellic. Composé organophosphoré dont le principe actif est le pirimiphos-méthyl. Il détruit les parasites en pénétrant dans l'organisme par voie alimentaire et respiratoire.
- Apollo. Son effet est prolongé (jusqu'à 90 jours) et son principe actif est la clofentézine. Il est pratiquement sans danger pour la plupart des insectes utiles, les abeilles et les humains.
- Vertimek agit en inhibant la réponse nerveuse des tétranyques. Les premiers signes apparaissent en 2 à 3 jours, suivis d'une paralysie complète et de la mort de l'insecte. Ce médicament est particulièrement efficace lorsqu'il est associé à d'autres agents ayant un mécanisme d'action différent.
- Fitoverm. Son principe actif est l'avermectine C. Il paralyse l'insecte sans affecter les œufs, car ceux-ci ne sont pas nutritifs. Efficace par temps chaud.
Comme les tétranyques peuvent s'adapter aux poisons, il est préférable d'alterner les traitements. Tout le matériel utilisé pour la manipulation des plantes doit être soigneusement nettoyé et lavé.
Les traitements modernes efficaces n'éradiquent pas immédiatement la totalité de la population d'acariens. Les larves ou les œufs intacts persistent dans le sol, tandis que les femelles se cachent et attendent que le traitement fasse effet. Par conséquent, une éradication complète nécessite au moins deux traitements, espacés de 5 à 6 jours.
Mesures préventives
Il est plus facile de lutter contre la maladie en la prévenant. Suivez ces règles :
- Tout d'abord, mettez en quarantaine les plantes achetées : placez-les séparément des autres fleurs (ou isolez-les avec un matériau épais au sol) pendant la période nécessaire à l'apparition des premiers signes d'infestation d'acariens tétranyques — environ un mois.
- Désinfectez soigneusement la terre avant de la fertiliser ou de la rempoter, soit en la congelant, soit en la chauffant. Cette dernière méthode donne de meilleurs résultats, mais détruit aussi les micro-organismes bénéfiques.
- Désinfecter le matériel d'entretien des plantes.
- Les tétranyques ne supportent pas bien la lumière du soleil, il faut donc utiliser des lampes ultraviolettes à titre préventif.
- Dans les zones dégagées, enlevez les débris végétaux et bêchez soigneusement le sol à l'automne.
- Traitez les structures de serre avec des solutions protectrices avant l'arrivée du froid.
- La plupart des tétranyques ne tolèrent pas l'humidité. Arrosez et vaporisez régulièrement vos plantes. L'huile de neem renforcera cet effet : ajoutez-en quelques gouttes à l'eau de pulvérisation.
Le danger des tétranyques pour les humains et les animaux
Les phytophages vivent et se nourrissent exclusivement de plantes ; ils ne peuvent donc pas nuire directement aux humains ni aux animaux. Leur danger réside dans leur sensibilité et leur attachement aux plantes qu’ils affectionnent. Dans de rares cas, certains types de parasites provoquent des réactions allergiques dues à une intolérance individuelle.
Éliminer les tétranyques demande du temps et de la patience. Si les précautions prises ne suffisent pas et que des signes de la maladie apparaissent, appliquez une ou plusieurs des méthodes suggérées et commencez le traitement. Une fois guérie, la plante vous ravira par son aspect sain et son feuillage luxuriant.






































