William Wegman connut la célébrité comme artiste très tôt : ses œuvres furent exposées à Paris, Londres et New York avant même qu'il n'ait trente ans. Un jour, il eut envie d'un chien. Il choisit un chiot Braque de Weimar dans un refuge. Un jour, le malicieux Man Ray (comme on l'avait nommé) interrompit le travail de l'artiste, cherchant sans cesse à se placer dans le cadre. Après avoir vu les photos gâchées, Wegman décida de se consacrer à la photographie, utilisant son fidèle compagnon comme modèle.
Man Ray est mort depuis longtemps, mais William Wegman travaille toujours avec des pointers de Weiermar. Difficile de contester le charme et l'expressivité de cette race.
Elle est superbe à l'écran, elle est intelligente – c'est un plaisir de travailler avec elle.
Quoi que fasse William, les chiens sont toujours là.
Le processus créatif et la mise en œuvre des idées sont étroitement surveillés par des yeux de chien intelligents.
Puis le studio se transforme et le tournage commence.
Parfois, on a besoin d'une pause. Et de magnifiques mannequins déambulent sur les lieux de shooting. C'est merveilleux quand une chaise ou un canapé apparaît. On peut alors faire une petite pause.
Si Wegman remarque qu'un chien est beau sur la photo, il le fait presque toujours poser.
William prend souvent des photos en extérieur. Parfois, il doit même se mouiller les pieds pour obtenir un bon cliché.
Les chiens de cette race peuvent être disposés dans un cadre en éléments distincts, ce qui sera à la fois original et esthétique.
Le résultat de ces tournages au long cours, ce sont de magnifiques photographies.
Les expositions de cet artiste et photographe américain rencontrent toujours un vif succès auprès du public du monde entier.
Il arrive parfois qu'une photo prise sur le vif en dehors du travail s'avère tout aussi intéressante qu'une photo d'exposition.
Les braques de Weimar sont des chiens royaux, c'est indéniable.
Mais une place particulière dans le cœur de William Wegman est occupée par le glorieux Man Ray, qui a changé sa vision de la photographie et avec qui il a travaillé avec dévouement pendant 11 ans.